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Compte rendu de l’atelier cuisine du 7 mars 2025

Goutons la nature avec la cuisine des plantes sauvages

Rédactrices : Héliane, Nathalie et Michèle _ Photos : Caroline, Marie, Martine


Pour cette demie-journée, nous étions 8 autour de Caroline qui nous a aidés à identifier les plantes sauvages sur le terrain. Nous avons découvert ou redécouvert le lamier pourpre au goût un peu terreux, l’oseille sauvage avec sa feuille en forme caractéristique de fusée et son petit goût acidulé, la violette odorante dont on peut manger la fleur et la feuille (la feuille contient un mucilage qui donne un côté gluant et il vaut mieux cueillir la fleur au moment précis où le parfum est à son maximum).

Nous avons également reconnu le silène blanc avec ses feuilles un peu duveteuses que l’on peut manger crues ou cuites lorsqu’il est tout jeune encore, la pâquerette dont les feuilles et les fleurs sont comestibles (en macération huileuse, elle est également bonne pour la peau, car elle est de la même famille botanique que l’arnica), l’achillée millefeuille qui ressemble à un millepatte, le mouron blanc avec ses petites fleurs blanches à 4 pétales en étoile qui a un goût très doux, la cardamine hérissée ou cressonnette, le gaillet qui doit son nom au fait qu’il peut faire cailler le lait.




Avec ces plantes tout juste cueillies, nous avons réalisé en binômes ou trinômes de petits plats savoureux pour finalement les déguster ensemble :



  • les tzatziki d’hiver
  • les croissants d’achillée et sa belle pérenne
  • la crème de cressonnette et son mouron
  • les röstis de violette et son compagnon blanc
  • la salade de sauvage adoucie de pâquerettes


A ceci s’ajoutaient les crackers verts, la panna cotta aux fleurs de sureau, et les violettes cristallisées gentiment préparés à l’avance par Caroline.

Nous avons également bu des tisanes et des sirops aux plantes confectionnés pour nous par Caroline, tout au long d’un après-midi convivial et chaleureux de partage et de bonne humeur.

Nous sommes prêts à recommencer cette expérience revitalisante à Bélaye ou ailleurs et pourquoi pas sur une plus grande échelle, lors d’une fête de village innovante, locale et ressourçante….


Merci à vous toustes !




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